Bric à Brac d'histoires....

La taupe en avait marre de faire des trous ! Tout le temps, par n’importe quel temps elle creusait. Et, tout le monde la détestait et la recherchait ; les jardins ressemblaient à de véritables terrains à pièges. La taupe était devenu : « l’ennemi public numéro 1 »

         Alors un jour, elle s’écria : « Viva la révolution ! » et elle changea d’activité et aussi de vie.

La taupe décida de rendre plus agréable la vie des êtres qui l’entouraient et commença à planter.

Quel évènement !

Faire des trous ; Elle connaissait. Même très bien. Elle avait envie de chasser le naturel mais il revenait au galop. Alors que faire ?

Son idée ? Planter. Alors quand son instinct lui dictait de faire des trous ; elle creusait mais … par la suite elle n’oubliait pas de placer quelques graines ou quelques bulbes, puis elle arrosait régulièrement.

Quelques jours plus tard, quel ravissement pour les yeux, quand les fleurs aux mille couleurs sortaient de terre. Mais, elle ne s’est point arrêtée aux fleurs elle sema carottes, tomates, navets épinards…

Les légumes, aussi, n’avaient plus de secret pour elle. Elle voyait mal et peu mais le parfum des fleurs et la saveur des légumes frais, l’enchantaient, elle en avait l’eau à la bouche rien que d’y penser.

C’est ainsi, que la taupe jardinière et ses nouveaux amis qui se pourléchaient les babines se partageaient lors de leur dîner et autour d’un grand festin ils s’amusaient.

Alors, tu peux faire comme elle… et un jour le jardinage ainsi que l’art culinaire n’auront plus de secret pour toi et tes amis.  

Le serpent des mers a pour habitude de nager dans les eaux chaudes du Pacifique. Seul, sans aucun ami, il était abandonné de tous… Aucun poisson ou crustacé n’avaient le désir de jouer ou même de parler tout simplement avec lui. Cette vie ne lui convenait pas mais il s’y était habitué, bien malgré lui. Il aurait préféré nouer des amitiés mais il effrayait tout le monde.

         Le serpent corail était séduisant avec ses couleurs changeantes : tantôt jaune, tantôt violet mais toujours extrêmement dangereux. Alors quand les animaux de l’océan le croisaient, au détour d’un corail, ils filaient, les turbos nageoires fonctionnaient. Vous pouvez me croire !

         Un jour, il entend un bruit : un bateau à vapeur dont le moteur assourdissant gênait la tranquillité des lieux, des hommes grenouilles avec une allure monstrueuse, capturaient des nautiles. Il se précipita sur eux, croyant les effrayer mais d’un revers de la main le plongeur esquiva son attaque. Le plongeur s’empara du butin.

         Le navire s’éloignait mais le tricot rayé ne le perdait pas de vu. Le tricot rayé de bleu  se para de couleurs plus vives et devint tout rouge, rouge de colère. Il se dirigea vers la côte, se faufila et accosta. Il fallait faire attention car ces hommes grenouilles ne le craignaient pas, bizarre, non ?

         Aux détours d’un arbre, une boîte était posée sur le sable, il ouvrit cette boîte.

-            « Rentres ta tête, asticot et d’un roulé-boulé retournes dans l’océan. » Le nautile s’exécuta. Super tricot rayé avait accompli sa mission et le nautile était libéré.

-            Le tricot rayé était devenu le héros du nautile et maintenant celui-ci, le suivait partout. 

 Cagou, Manikou, Kiwi, peu de personne nous connaisse et pourtant nous existons. Mais peut-être plus pour très longtemps…

Afin de sensibiliser la population à leur existence menacée ; ils ont décidé de mener une action « coup de poing ». Cela risquait de s’avérer difficile pour ces trois petits compères ; petits, frêles et dépourvus de poings ! Comment allaient-ils faire ?

Le manikou, mélange entre la mangouste et le rat, le cagou, sorte de poule qui aboie et le kiwi petit oiseau qui a oublié l’art de voler, ont décidé d’utiliser la publicité pour sortir de l’anonymat. Quelle drôle d’idée, vous ne pensez pas ?

         Ils décidèrent, alors, de devenir des mascottes. Quelle affaire ! C’est ainsi, qu’à chaque évènement sportif, ils scandèrent le nom des équipes qu’ils soutenaient, telles des pom-pom girls. Quel spectacle, vous auriez du voir cela ! A chaque fois, l’équipe qu’ils soutenaient remportait la victoire. Portés en triomphe à la fin des matchs, ils sont devenus les dieux du stade, de véritables stars.

         Leur objectif n’était cependant, toujours pas atteint. Pour marquer les esprits, ils ont eu l’idée de faire un calendrier. Quelle idée géniale ! Non ?

On pouvait voir dans ce calendrier au mois d’avril, le kiwi au pays des fruits, au mois de mai, le manikou en slip kangourou, au mois de juin, le cagou au milieu de quelques pin-up.

         Je vous avoue, l’effet fut bœuf, ils ont fait un carton et battu tous les records de vente.

Pour le dodo, c’était trop tard, pour la licorne aussi mais maintenant pour le manikou, le cagou et le kiwi, il y avait une chance et quelques espoirs ! Et pour les autres, il y avait peut-être quelque chose à faire ! Alors si vous cherchez des mascottes, pensez à eux ! Vous pourrez les sauvez et ils vous porteront peut-être chance ! 

Touche à tout,

Curieux de tout,

Mais pas sérieux pour un sou !

Ne fais pas si, ne fait pas cela !

Il avait toujours besoin d’être surveillé ou bien des catastrophes se produisaient.

Je peux vous citer quelques exemples de ses bêtises mais à vos risques et périls car vous risquez de faire dans vos souliers !

Voici, un début de liste :

Ø     Augmentation du niveau des eaux et bien c’est lui !

Ø     Début de destruction de la barrière de corail, c’est encore lui !

Ø     Tempêtes, ouragans et cyclones en augmentation, c’est encore lui !

De qui je vous parle ? Et bien… vous ne le savez pas ! Mais réfléchissez ! Qui est le cauchemar de vos nuits ? C’est « El nino ».

Alors si vous le croisez, ne vous fiez pas à son petit air et fuyez vite ! C’est tout ce qui reste à faire.

Vrilles, piqués, vols planés… n’avaient plus aucun secret pour lui. Mais, sur terre, il fallait le voir pour y croire ! Sa démarche était maladroite et il marchait sur ses longues ailes ! Quels désagréments ! Alors, il était toujours dans les airs et pour dormir, comment faisait-il ? Il planait, bien sûr, et planait encore ! Le seul problème était d’éviter de planer au-dessus d’une forêt ! Vous imaginez, il risquait de se prendre un arbre en plein bec, s’étourdir et perdre ses esprits.

Sur terre, il s’asphyxiait, il préférait les airs ! Dès qu’il touchait terre, il clopinait, pourquoi ? Parce qu’il ressentait un grand besoin d’air.

Il supportait de moins en moins la pollution et à chaque atterrissage, il avait une poussée d’acné et ne cessait d’éternuer, son souffle venait à manquer.

S.O.S., si vous voulez sauvez cet albatros en détresse recyclez vos déchets ! Evitez de polluer et peut-être qu’un jour, vous pourrez voir un albatros au galop sur le plancher des vaches et gagner un cent mètres. 

Requins nourrisses, requins tigres, requins bleus, sont devenus tous marteaux : Ils ont créé un club, celui des requins végétaliens. Vous y croyez ? Eux, qui terrorisent tout le monde. Eux, qui effrayent tous les nageurs et davantage encore les plongeurs. Eux, qui ont des dents aiguisées comme des lames de rasoirs. Pour quelles raisons cette décision ?

Ils se trouvaient  trop gros et afin de préparer l’été leurs folles soirées de délire dans les boîtes de nuit, le poisson chirurgien leur a préconisé de se nourrir de manière frugale pour changer ! Mais, à vouloir réduire ainsi leur estomac, ils mangeaient de moins en moins et quand leur régime fut achevé, ils se retrouvèrent piégés et à bout de force. On leur avait dit que pour danser en boîte, il fallait impérativement perdre des kilos et à leur grand étonnement, ce n’est pas dans ce type de boîte qu’ils finirent mais dans celle du thon à l’huile. Quelle mise en boîte ! Vous ne pensez pas ?

 Petit animal sauvage, il n’écoutait jamais ses parents. Il valait mieux le voir en photo qu’en réalité car il sentait mauvais. Tu pues le sconse ! Laves-toi le sconse ! Laves ton beau pelage sinon tu auras des puces, le sconse, sinon tu auras des tiques le sconse. Prends donc une douche, sinon tu auras des poux, le sconse. Mais, jamais il écoutait, alors il continuait à puer ce sconse ; c’était une véritable infection.

Brosses-toi les quenottes, brosses-toi les crocs, sinon plus de bonbons et pas de bisous. Mais jamais il écoutait, cet animal, ce n’était pourtant pas un âne, cet animal ; il ne voyait pas le mal ! Jamais on ne t’approchera, tout seul tu finiras si tu ne te laves pas !

Jusqu’au jour où il rencontra une belle et propre femelle sconse. Mais, tu pues-toi ! Tu refoules du goulot ! Tu es un vrai blaireau ! Elle se moquait de lui. Tu es plein de poux et de tiques. Jamais tu ne m’auras comme amie, je ne veux pas d’un ami sconse tout pourri !

Alors, il compris, mais trop tard, la femelle sconse était partie. Le sconse, tout triste prit sa valise direction la banquise et tout seul, il finit. Triste histoire, non ? Tu vois ce qui t’attends si tu n’écoutes pas tes parents !

L’éléphant d’Asie voulait devenir vendeur mais dans sa région, de mémoire d’éléphant cela ne courait pas les rues. Très peu désirait faire ce métier. Un éléphant ne fait pas ce type d’activité !        

L’éléphanteau ambitieux voulait devenir vendeur dynamique et pourquoi pas un jour « self made éléphant ». Toujours rapide, il n’était jamais fatigué mais davantage hyperactif. Imaginez donc l’étonnement des animaux à l’annonce de la nouvelle ! « Super Eléphanteau » ; c’est ainsi que tous les animaux l’appelaient.

Tous ses semblables rêvaient d’être chasseur, traqueur, pêcheur ou encore dresseur de mulot mais aucun vendeur ! L’éléphanteau était trop gros, trop lourd…Un éléphant dans un magasin de porcelaine ; Quels étonnements mais surtout quels dégâts ! Non … ce n’était pas croyable.

Pour renseigner les clients, sa trompe le trompait énormément, il se trompait de produit et trompait le client. Quand il cherchait des produits dans la remise, ses cellules grises étaient très utiles. Il avait une mémoire d’éléphant et c’est énorme, une mémoire d’éléphant, vous savez ! Alors comme il était plus efficace dans la remise, il y resta dans cette vieille remise, à ranger, classer les articles et fini la vente directe !

Voilà comment un éléphant finit au placard et fait une croix sur son ambition. Mais un jour, pensait-il, je serai patron et à ce moment là, il y aura de l’action !

Le tamanoir vivait dans son manoir, gris et noir, il y faisait toujours froid. Ce tamanoir lisait, du matin au soir, ses grimoires. Les fourmis, ses seules amies, venaient toujours lui chatouiller la truffe quand il était en pleine lecture. Mais l’acide formique, vous savez cela pique ! Pourquoi lui menaient-elles la vie dure ?

Elles le distrayaient pour ne pas qu’il puisse lire. Le tamanoir cherchait dans son grimoire une formule, cette formule rare mais très efficace contre les nez énormes. En fait, cet animal n’aimait guère son nez qui pourtant lui était fort utile et à des fins plus esthétiques, il en voulait un tout fin. Mais tous les tamanoirs sont ainsi !

Il n’a rien trouver pour l’affiner mais à présent son nez avait rougit et encore grossit à cause de l’acide formique. Il ne ressemblait pas à une gravure de mode mais davantage à un clown.

A un clown vivant dans un manoir au milieu de nulle part.

Elle était grande, svelte et rêvait de danser la salsa. Mais une girafe, si élégante soit elle, ne danse pas et encore moins la salsa. Elle se mit alors à la recherche d’un professeur de danse mais aucun ne voulait jouer ce rôle.

La girafe était élégante mais pour la danse… elle ne parvenait jamais à faire de pas, à chaque fois : patatras, patatras. Ses longues pattes faisaient des nœuds. Jamais, elle ne pourrait devenir danseuse étoile ou experte en salsa. Alors elle travailla avec acharnement et un jour elle fut prête. Elle décida de partir à la grande ville, pour s’inscrire à un concours de salsa. Elle quitta sa région et depuis… on ne la jamais revu.

Vous avez peut-être entendu parler de la Girafe Star, danseuse de salsa. Si, vous la connaissez, envoyez-nous de ses nouvelles aux trois Baobabs de la Savane.